Impression 3D

Interview du PDG de Bambu Lab sur la H2C

C’est durant le Formnext en Allemagne, le plus grand salon de la fabrication additive en Europe, que la marque Bambu Lab a dévoilé son dernier modèle. L’entreprise la plus en vogue du moment dans le marché grand public a présenté la H2C, une imprimante 3D haut de gamme capable d’imprimer en multiples couleurs sans trop de déchets.

L’inconvénient majeur d’une impression 3D multi-filaments ou multi-couleurs réside dans le gaspillage important de matière lié à la purge. À chaque changement de couleur, l’imprimante doit purger la buse (éjecter l’ancien filament) pour éviter que les teintes ne se mélangent et imprimer une tour de purge (un bloc sacrificiel) à côté de l’objet pour amorcer proprement la nouvelle couleur. Sur de petits objets, il est fréquent que le poids des déchets dépasse celui de l’objet final, ce qui est une dépense importante de matière première pour la fabrication d’un objet en impression 3D.

Résumé de l’interview du Dr Tao, PDG de Bambu Lab, sur la H2C

La difficulté principale d’un système à changement d’outils est de décider quels composants restent sur la tête d’impression et lesquels partent avec l’outil amovible.

L’idée retenue a été d’intégrer le chauffage, la mesure de température et la communication sans fil directement sur une buse ultra-compacte.

La technologie de la buse utilise le chauffage par induction et une transmission d’énergie et de données sans fil (similaire à un chargeur sans fil), le tout tenant sur la surface d’un ongle. Le protocole de communication a été entièrement réécrit (pas de Bluetooth ni Zigbee) pour être compact et efficace.

Le coût est maitrisé avec un composant de remplacement à environ 40 € pour le consommateur.

Interrogé sur les défauts de la machine, le Dr. Tao en identifie deux principaux :

  • La tour de purge : comme les autres changeurs d’outils du marché, la Bambu Lab H2C nécessite toujours l’impression d’une « tour de purge » (prime tower), ce qui gaspille encore un peu de filament, comme chez les concurrents.

  • Le coût : le système reste complexe et plus onéreux que ce qu’ils aimeraient idéalement proposer pour le grand public. On peut donc supposer que le Vortek ne sera pas déployé sur la gamme A1 ou P2. On s’attend néanmoins à une évolution de la X1 Carbon (X1C) vers une X2 Vortek.

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