Y a-t-il une concurrence quand Google détient plus de 90% des parts de marché de la recherche sur internet dans le monde ? Ou quand Microsoft équipe plus de 9 ordinateurs sur 10 avec son système d’exploitation Windows ? On parle alors de monopole, généralement conséquence d’un bon produit, au bon prix, apprécié par le public. Serait-ce le cas de Tesla dans l’automobile électrique ?
S’il ne s’agit pas de vanter ou démonter la stratégie d’Elon Musk ou de juger des qualités de ses voitures, force est de constater que les voitures électriques Tesla se vendent comme des petits pains. Mais pourquoi la concurrence est-elle à la traine, voire inexistante ? Les raisons ne manquent pas mais les chiffres ne mentent pas.
Ventes de voitures électriques aux Etats-Unis, de janvier à juin 2023
- Tesla : 325 291 véhicules commercialisés
- Chevrolet : 34 943 unités vendues
- Ford : 26 849
- Hyundai : 20 535
- Rivian : 17 969
- BMW : 17 512
- Mercedes Benz : 16 287
- Volkswagen : 16 032
- Kia : 13 327
- Audi : 9 711
- Nissan ; 8 444
- Volvo : 7 461
- Polestar : 5 354
- Toyota : 5 131
- Porsche : 3 394
- Lucid : 3 191
- Subaru : 2 946
- Genesis : 2 327
- Cadillac : 2 221
- Lexus : 908
Il y a donc dix fois plus de Tesla vendues aux Etats-Unis, début 2023, que de Chevrolet, pourtant deuxième sur le podium. Les voitures premium que sont BMW i, Mercedes EQ et Audi e-tron sont loin derrière, comme Volkswagen et son fiasco de la gamme iD.
Et il ne s’agit pas pour les Américains de privilégier une entreprise nationale. Si Tesla est effectivement une société basée en Californie, les marques Chevrolet et Ford du podium sont aussi américaines et n’arrivent pas à convaincre.
Tesla ou rien c’est clair !